Raids financiers à la russe (documentaire en streaming)

Raids financiers à la russe est un documentaire sur les méthodes mafieuses d'accaparement de biens immobiliers dans la Russie post-soviétique.

Mots-clés : chute, bureaucratie, Russie, pillage, corruption, police, justice, expropriation, propriété privée, hommes de main, privatisation, immobilier, raids financiers, gangstérisme

Thème(s) : Capitalisme

Pays concerné(s) : Russie

Évènement(s) : 1991 - Effondrement de l'URSS

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Synopsis

Télé Poche

Source

« Depuis 1991 et l'effondrement de l'économie planifiée soviétique, la Russie a vu se développer les « raids », des expropriations illégales réalisées par des voyous. Protégés par des gros bras et/ou des policiers corrompus, équipés en faux documents de propriété émis par des juges achetés, ces « raiders noirs » réussissent à faire expulser les vrais propriétaires d'un lieu et revendent son bien ! La manœuvre - il y en aurait plus de 8000 par an - coûte peu cher et laisse espérer des bénéfices supérieurs à 1000 %. Locaux commerciaux, magasins, appartements privés, ateliers d'artistes, entreprises de télécom... Si les propriétaires légitimes ne s'en laissent pas compter, les « raiders » durcissent le ton : intimidation, violences, condamnation injustifiée à de la prison et, plus rarement, meurtre. Un observateur constate : « Le droit de la propriété ne peut être défendu que par l'État de droit. Or, la Russie n'en a que l'apparence... » Une dénonciation de la terrifiante la gangrène financière et criminelle qui sévit en Russie. Le propos, pédagogique, rythmé et riche en exemples, démontre que ce pays est encore loin d'être l'État de droit qu'il prétend. »

TV Magazine

Source

« Dans un premier temps ont sévi les « directeurs rouges », d’anciens responsables communistes qui s’étaient recyclés dans le cadre des privatisations. Puis sont arrivés les « raiders noirs », spéculateurs féroces s’engouffrant dans les vides juridiques avec l’aval de juges véreux. Prise illégale d’intérêts, raids hostiles sur des entreprises, expropriations, falsifications de documents, corruption, intimidations, chantages et assassinats : on ne compte plus les atteintes aux personnes et aux biens. Des opérations frauduleuses qui bénéficient de complicité de la part de la police, des tribunaux et de responsables politiques. Des « repentis » et des victimes ont accepté de témoigner. »