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De Militothèque

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Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean.  +
Que sait-on de ce qui s’est passé à partir de la nuit du 24 au 25 octobre 1917 (dans le calendrier julien alors en vigueur en Russie, mais du 6 au 7 novembre dans le nôtre, le grégorien), quand le parti bolchevique, avec Lénine et Trotsky à sa tête, déclenche l’insurrection qu’il médite depuis plusieurs mois dans la capitale, Petrograd ? Avec les témoignages d’historiens spécialistes de la période, et en se laissant guider par la force et la beauté des images d’archives, Paul Jenkins et Pierre-André Boutang (auteur du commentaire) restituent le fil foisonnant des événements. Mais ils rappellent aussi en préambule que “le grand mythe d’Octobre relève d’une réécriture soviétique de l’histoire”. Il ne s’agit guère, en effet, d’un raz-de-marée prolétarien balayant le pouvoir “bourgeois” de Kerenski, installé au Palais d’hiver à la suite de la première révolution de février ; mais plutôt, après l’effondrement général de la Russie impériale, d’un vide immense, qu’une poignée de militants prêts à tout parvient à détourner à son avantage. Avec, comme élément déclencheur, la grande boucherie de la guerre, qui envoie des millions de moujiks mal nourris, plus mal équipés encore, combattre parfois à mains nues les mitrailleuses allemandes. Dans cette nation gigantesque et arriérée, où en 1910 les paysans constituent 130 des quelque 160 millions d’habitants, la double promesse léniniste de négocier la paix et de redistribuer la terre sera décisive..  +
Fin 1918, alors que le gouvernement de l’Empire allemand tente de trouver un accord pour signer l’armistice, l’état-major de la marine veut envoyer une dernière fois sa flotte contre l’Angleterre. Devant l’inutilité du combat, les marins du navire SMS König éteignent en pleine mer les chaudières du bateau et allument un autre feu : celui de la révolution. Menée notamment par le machiniste Karl Artelt, la mutinerie des marins de Kiel sera réprimée à coups d’habiles intrigues. Mais les marins rentrent chez eux l’esprit empli d’idées contestataires et propageront la flamme de la révolte dans tout l’Empire, déclenchant ensuite la révolution de novembre 1918. À l’aide d’interventions de personnalités politiques allemandes telles que le social-démocrate Björn Engholm et la députée Sahra Wagenknecht, qui vient de fonder son propre parti, ce documentaire éclairant revient sur les événements de cette période agitée en restituant leur contexte et en établissant des parallèles avec l’actualité.  +
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À partir d'un montage d'archives photographiques et cinématographiques, ce documentaire évoque, des manifestations de février 1934 à la démission du gouvernement de Léon Blum en passant par les grands moments du Front populaire, le climat d'une époque où le destin de la France et de l'Europe va basculer. Les images montées avec simplicité sont accompagnées d'un commentaire rigoureux, auquel se mêlent des documents sonores et des textes d'écrivains célèbres.  +, Ce film consacre l’art du film d’archives : il a été réalisé à une période faste, qui permettait de faire reposer la narration d’un film sur un vaste choix d’archives, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, l’accès aux archives étant devenu très coûteux. Henri de Turenne a construit un véritable récit sur le contexte du Front populaire, les causes de sa naissance, son apogée, les difficultés qui ont conduit à sa chute. Le difficile contexte économique et politique, dans lequel le Front populaire s’est formé et a remporté les élections législatives de mai 1936, est largement présenté. Les rapports de force entre les divers partis et tendances politiques sont expliqués de manière assez détaillée. L’atmosphère de liesse qui règne au moment de l’occupation des usines est évoquée, ainsi que les accords de Matignon. Le film se termine par le récit du désarroi de Léon Blum, au moment du déclenchement de la guerre d’Espagne. Le commentaire d’Henri de Turenne, les nombreuses interventions qui ponctuent le déroulement du film, font de cette oeuvre l’un des grands documents incontournables sur le Front populaire.  +
A
En 2015, à la suite de la victoire du parti Syriza aux élections législatives grecques, le nouveau ministre des finances Yánis Varoufákis a pour mission de négocier une révision du Memorandum of Understanding signé par le gouvernement précédent avec les institutions européennes et internationales et de sortir ainsi son pays d’une grave crise de la dette. Mais, lors des réunions successives de l’Eurogroupe (réunions autour desquelles le film est construit), il se heurte à un refus de toute renégociation, ce qui amène le chef du gouvernement, Aléxis Tsípras, à accepter de signer le Memorandum, malgré le référendum qui a donné la victoire au Non, et Yánis Varoufákis à démissionner cinq mois après son entrée en fonction.  +, Après 7 années de crise, le pays est au bord du gouffre. Des élections, un souffle nouveau et deux hommes qui vont incarner l’espoir de sauver leur pays de l’emprise qu’il subit. Nommé par Alexis, Yanis va mener un combat sans merci dans les coulisses occultes et entre les portes closes du pouvoir européen. Là où l’arbitraire de l’austérité imposée prime sur l’humanité et la compassion. Là où vont se mettre en place des moyens de pression pour diviser les deux hommes. Là où se joue la destinée de leur peuple. Une tragédie grecque des temps modernes.  +
Documentaire américain de Lee Lew Lee en version originale sous titrée en Français – 1996. Ce film évoque l'histoire du mouvement Black Panthers, de la création du Black Panther Party for Self-Defense en 1966, jusqu'au délitement des années 70 provoqué par l'assassinat programmés des leaders noirs les plus talentueux et les plus intègres, les emprisonnement et les infiltrations policières. En quelques années, le Black Panther Party aura pourtant profondément marqué l'histoire des luttes nord-américaines et accompagné d'autre mouvements de protestation et de libération comme le mouvement contre la guerre du Vietnam, la propagande par le fait du Weather Underground, les luttes de l'Américan Indian Mouvement, ou la création de la Rainbow Coalition qui associait aux panthers, les chicanos des Young Lords ou les blancs de la Young Patriots Organization.  +
Un adolescent, fils d'adjudant de carrière, est forcé par son père d'entrer dans une école militaire. Profondément antimilitariste, il subit des brimades de ses supérieurs, bien que très bien classé. Attiré par la littérature et le cinéma, il sera rattrapé par les débuts de la Seconde Guerre mondiale.  +, Simon est la bête noire de son régiment, ne se soumettant à l'autorité de personne. Ses supérieurs décident de l'envoyer au bagne après avoir tenté de déserter...  +
En novembre 1920, Albert Maillard est interrogé par un officier de la Gendarmerie française, au Maroc. À travers son témoignage, il raconte la fin de sa participation à la Première Guerre mondiale, sa rencontre avec Édouard Péricourt, fils de bonne famille parisienne, défiguré lors du conflit. Ensemble, ils montent une opération d'escroquerie. De son côté, Henri d'Aulnay-Pradelle, leur ancien lieutenant « va-t-en guerre », est devenu lui aussi escroc. Il est même parvenu à intégrer la famille Péricourt, dont le patriarche règne sur la classe politique parisienne.  +, Novembre 1919. Deux rescapés des tranchées, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable, décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire...  +
En avril 1961, dans le massif de l'Aurès en Algérie, un commando de chasse, formé d'appelés bretons, affronte un groupe de l'Armée de libération nationale : il fait un prisonnier algérien. Le soldat français blessé au cours de l'accrochage, instituteur dans le civil, se rappelle les événements qu'il a vécus avec ses camarades au cours des derniers mois : leur opposition à la guerre en Algérie les a conduits dans un camp réservé aux insoumis ; il se remémore la façon dont leur chef a su les transformer, de jeunes Bretons antimilitaristes qu’ils étaient, en redoutables chasseurs de fellaghas, prêts à tuer et y prenant goût. Tous, sauf lui, cèdent progressivement à l'escalade de la violence.  +, Un groupe de Bretons réfractaires et pacifistes est envoyé en Algérie. Ces êtres confrontés aux horreurs de la guerre deviennent peu à peu des machines à tuer. L'un d'entre eux ne l'acceptera pas et désertera en emmenant avec lui un prisonnier du FLN qui devait être exécuté le lendemain.  +
B
2012. Les quartiers Nord de Marseille détiennent un triste record : la zone au taux de criminalité le plus élevé de France. Poussée par sa hiérarchie, la BAC Nord, brigade de terrain, cherche sans cesse à améliorer ses résultats. Dans un secteur à haut risque, les flics adaptent leurs méthodes, franchissant parfois la ligne jaune. Jusqu'au jour où le système judiciaire se retourne contre eux…  +, En 2012 à Marseille, une des régions aux plus hauts taux de criminalité de France, Grégory (« Greg »), Yassine (« Yass ») et Antoine sont des agents de la BAC Nord. La compagne de Yassine, Nora, est enceinte. Le trio a perdu toute illusion sur l'utilité de son travail, et se sent peu soutenu par la hiérarchie. Au cours d'une intervention, l'équipage pourchasse un suspect qui se réfugie dans une cité, tenue par les caïds qui y font la loi, et ils se retrouvent forcés de reculer face à leurs provocations car la hiérarchie refuse tout incident. Humilié, Greg se plaint à son supérieur, le capitaine Jérôme Bodin, qui lui propose de démanteler un grand réseau de trafic de drogue dans ce même quartier, afin de satisfaire le préfet. Dans ce but, Antoine fait appel à son indic, une jeune femme prénommée Amel. Cette dernière accepte de lui donner des informations mais, compte tenu des risques pour sa vie, réclame cinq kilos de résine de cannabis d'une autre provenance que celle du quartier, afin d'éviter de se faire repérer. Le trio pense à utiliser de la résine déjà saisie et destinée à la destruction, mais cela leur est refusé, ils doivent se débrouiller seuls pour en obtenir, la hiérarchie ne veut pas transiger. Chaque nuit, les trois policiers se mettent alors à saisir du cannabis auprès de clients pris sur le fait, ce qui provoque une altercation violente avec le dealer local. Le trio est alors « grillé » dans les quartiers nord, et quand un autre groupe de la BAC Nord — dans lequel se trouve l’agent Jacques — a besoin de leur aide pour les dégager, ils ne peuvent participer à l’intervention. Après une remontrance, Greg explique à Jacques qu'il doit saisir du cannabis pour sa future opération. Le capitaine Jérôme leur ordonne de faire ces saisies ensemble dans le centre-ville. Les cinq kilos sont récoltés et garantis à Amel qui donne l'information promise : un paquet livré par un véhicule jaune doit les mener à une « nourrice ». L'opération est mise en place avec l'intégralité de la BAC Nord et approuvée par la hiérarchie. Yass parvient à localiser la planque, mais il est pris au piège dans les étages supérieurs d'un immeuble de la cité. Il trouve refuge dans un appartement habité par une mère maghrébine et son fils adolescent, qui veut alerter ses amis dealers du quartier ; il s'ensuit une altercation où l’adolescent blesse Yass au couteau. Dehors, la situation dégénère fortement : Greg, Antoine et les autres policiers de la BAC tiennent en joue une bande incontrôlable qui dispose de fusils d'assaut AKM (Kalachnikov). La situation devient incontrôlable, de violents échanges de tirs se produisent. La BAC finit par prendre le dessus, sauver Yassine, arrêter les dealers et récupérer le cannabis, et enfin par s'extraire de la cité sans bavure. Les héros ont frôlé la mort, mais le démantèlement est un succès, fêté par l’ensemble de la BAC Nord. Antoine fournit, comme promis, les cinq kilos de cannabis à Amel, en lui promettant qu'elle ne risque rien. Tout semble bien se terminer. Néanmoins, l'IGPN arrête Greg, Antoine et Yass pour trafic en bande organisée : Yass se défend en affirmant avoir réalisé une simple « collecte » sans en tirer le moindre profit. Greg prend violemment à partie l'agent de l'IGPN, disant avoir agi sur ordre de son supérieur (Jérôme, lequel va nier en bloc) et que ce cannabis a uniquement servi à être échangé contre une information essentielle. Antoine, ayant promis à Amel qu'elle serait protégée, ne révèle pas son identité et ne parle que de cannabis pour sa consommation personnelle. Greg, Yass et Antoine sont mis en détention provisoire à la prison des Baumettes. Le sort du trio repose désormais sur Antoine : Nora informe Yass que personne à la BAC ne prendra un risque pour les aider, leur seule option de sortie est de révéler l'identité d'Amel pour prouver leurs déclarations. Au fil des semaines, la santé mentale de Greg vacille, aussi Yass finit par convaincre Antoine qui, à contrecœur et sans aucun autre choix, finit par accepter et livre Amel à la police. Épilogue : le trio est finalement jugé pour ses écarts mais sort de prison car le chef d'accusation le plus grave — le trafic de drogue en bande organisée — est abandonné. Yass reste dans la police en se syndiquant, Antoine se reconvertit en infirmier pénitentiaire et Greg, radié de la police, devient agent municipal.  
Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.  +
Résumer plus d’un siècle et demi d’histoire des Noirs américains et de leur production musicale en moins de deux heures relève de la gageure. C’est pourtant le pari gagné par le réalisateur Marc-Aurèle Vecchione, qui plonge le spectateur dans un ébouriffant maelström de rythmes et d’images. Les racines de toutes les musiques nées aux États-Unis, du blues au hip-hop, se trouvent en Afrique. Tout comme les spirituals et les work songs ont accompagné et soutenu l’espoir des esclaves enchaînés dans le Sud profond, chaque avancée, chaque combat des Noirs américains a été annoncé, célébré ou amplifié par le rythme, le chant, la danse.  +, Voici un documentaire qui a pris le pari de résumer en moins de 2 heures plus d'un demi siècle d'histoire. Les « musiques noires» - du blues au hip-hop, des work songs au rap - ont rythmé le combat pour l’émancipation des Noirs américains, des champs de coton du Sud profond aux ghettos du Bronx. Black Music: des chaînes de fer aux chaînes d'or illustre parfaitement comment chaque avancée, chaque combat a été annoncé, célébré ou amplifié par le rythme, le chant et la danse.  +
De son avènement au cœur des sixties à sa chute impitoyable, le réalisateur Stanley Nelson retrace l’histoire captivante et méconnue des Black Panthers. Luttant contre la suprématie blanche et le capitalisme, ses membres ont marqué l’imaginaire collectif par la radicalité de leur militantisme, leur rhétorique à la fois agressive et fédératrice mais aussi leurs codes vestimentaires et leur manière révolutionnaire d’occuper l’espace public. Au son seventies et groovy du titre "Give More Power to the People" des Chi-Lites, ce documentaire restitue la beauté rageuse du mouvement sans occulter ses tourments et parts d’ombre – violence et bataille d’ego – au moyen d’archives colossales et d’interviews fouillées de militants, d’agents du FBI ou d’historiens. Il rappelle aussi que son point de départ – la violence policière – est toujours d'actualité.  +
En dehors de Wall Street, qui connaît BlackRock, le plus puissant gestionnaire d'actifs de la planète ? Enquête sur un acteur discret mais influent de la vie économique et politique mondiale. Si l'argent ne fait pas le bonheur, il ouvre sans nul doute les portes du pouvoir. Une maxime que le groupe de gestion d'actifs BlackRock, avec ses 6.000 milliards de dollars américains passés, soit plus de deux fois le PIB de la France, connaît bien. Sociétés, gouvernements et banques centrales : l'entreprise tentaculaire ne cesse d'étendre son influence dans toutes les directions, depuis sa création, en 1988, par Larry Fink. La force de ce géant américain de la gestion réside dans les milliards de dollars que lui confient ses clients, pour la plupart des gros poissons de la finance : multinationales, institutions financières et fonds d'investissement ou de pension. Grâce à cette manne financière, le groupe a mis le grappin sur de nombreuses multinationales. Actuellement, BlackRock est entre autres présent dans le capital d'Apple, de Microsoft, de Facebook, de McDonald's, de Siemens, ainsi que de nombreuses entreprises du CAC 40. Non content d'investir dans les entreprises les mieux cotées du monde, le gestionnaire d'actifs est aussi dans les petits papiers de gouverneurs de banques centrales, de ministres des finances et même de chefs d'État, à qui il prodigue de précieux conseils. Et pour cause : il dispose non seulement des meilleurs experts financiers, mais aussi d'un algorithme de prévision conjoncturel sans égal, Aladdin. Lors de la crise financière de 2008, de nombreux gouvernements proches du naufrage avaient fait appel au groupe de Larry Fink, ce qui lui a permis de renforcer son emprise sur l'économie mondiale et de présenter à tous le visage d'une entreprise providentielle...  +
C
Une ville de province dans le sud de l’URSS en 1962. Lioudmila est une fonctionnaire farouchement dévouée au Parti Communiste. Sa fille décide de participer à la grève d’une usine locale et les événements prennent une tournure tragique. Les autorités dissimulent la violence de la répression. Lioudmila se lance alors dans une quête éperdue à la recherche de sa fille disparue.  +
En trois épisodes de 60 minutes, la série documentaire exceptionnelle Colonisation, une histoire française revient pour la première fois à la télévision sur l’histoire de la colonisation française, d’Alger à Madagascar et de Dakar à Saigon. De cette confrontation violente entre des peuples va naître une irréversible communauté de destin. Une histoire qui nous raconte aussi la France d’aujourd’hui.  +
Comme des lions raconte deux ans d’engagement de salariés de PSA-Aulnay, contre la fermeture de leur usine qui, en 2013, emploie encore plus de 3 000 personnes dont près de 400 intérimaires. Des immigrés, des enfants d’immigrés, des militants, bref des ouvriers du 93 se sont découverts experts et décideurs. Ces salariés ont mis à jour les mensonges de la direction, les faux prétextes, les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l’état. Bien sur ils n’ont pas « gagné ». Mais peut être faut-il arrêter de tout penser en terme de « gain ». La vie est faite d’expériences, de risques, d’aventure et de fierté. Et là, ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle. Un moment d’intelligence collective, de démocratie et de révélations.  +, Comme des lions raconte deux ans d’engagement de salariés de PSA Aulnay, contre la fermeture de leur usine qui, en 2013, emploie encore plus de 3 000 personnes dont près de 400 intérimaires. Des immigrés, des enfants d’immigrés, des militants, bref des ouvriers du 93 se sont découverts experts et décideurs. Ces salariés ont mis à jour les mensonges de la direction, les faux prétextes, les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l’état. Bien sur ils n’ont pas « gagné ». Mais peut être faut-il arrêter de tout penser en terme de « gain ». La vie est faite d’expériences, de risques, d’aventure et de fierté. Et là, ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle. Un moment d’intelligence collective, de démocratie et de révélations.  +
De 1921 à 1934, la France entreprend dans sa colonie du Congo la construction d'une ligne de chemin de fer appelée Congo-Océan, reliant Brazzaville à Pointe Noire, au bord de l'Atlantique. Travail forcé, mauvais traitements, punitions des récalcitrants : cette construction sème la terreur jusqu'aux portes du Sahara. Une vingtaine de milliers d'ouvriers y perdent la vie. Dénoncées à l'époque par l'écrivain André Gide puis par le journaliste Albert Londres, les conditions de recrutement et de travail sur ce chantier colossal provoquent un scandale dans la métropole.  +
D
Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Interpellé par un paysan, voisin de sa grand-mère, il va découvrir que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont, premier employeur de la région. Afin de faire éclater la vérité sur la pollution mortelle due aux rejets toxiques de l’usine, il va risquer sa carrière, sa famille, et même sa propre vie...  +, En 1999, Robert Bilott est avocat à Cincinnati au sein de l'influent cabinet Taft, Stettinius & Hollister, spécialisé dans la défense des entreprises de l'industrie chimique. Wilbur Tennant, un fermier de Parkersburg en Virginie-Occidentale, prend alors contact avec lui. Le fermier, qui connait la grand-mère de Robert, l'implore de l'aider : son troupeau de vaches a été décimé et les animaux encore en vie présentent des lourdes séquelles. Son exploitation est située juste à côté du site Dry Run, appartenant à l'entreprise de produits chimiques DuPont. D'abord réticent, Robert Bilott accepte l'affaire, contre l'avis de quasiment tous ses proches. Il va peu à peu découvrir que toute la population locale est touchée. En effet, l’eau est polluée, notamment par la présence de PFOA utilisé pour des produits de la marque Téflon. Durant plusieurs années, il va tout tenter, quitte à mettre de côté sa carrière et sa famille.  +
Un cafetier parisien passe ses vacances dans un camping du Midi, à proximité d'un chantier ou travaillent des immigrés. Violente dénonciation du racisme.  +, Comme chaque été, Georges Lajoie ferme les portes de son café parisien et s'en va goûter vacances et soleil dans un camping du Midi, en compagnie de sa femme et de son fils, Léo. Et, comme chaque année, ils y retrouvent leurs amis, les Colin et les Schumacher. La proximité d'un chantier où travaillent des immigrés attise la xénophobie du petit groupe. Un après-midi, éméché, Lajoie tente d'abuser de la jeune Brigitte Colin et la tue accidentellement. Pour détourner les soupçons, il dissimule le corps près des baraquements qui jouxtent le chantier. A l'annonce du crime, le camping est en émoi. Le soir venu, l'alcool aidant, Lajoie et ses voisins campeurs organisent une expédition punitive contre le cantonnement des ouvriers...  +